Illustrer la résilience sur le littoral c’est d’abord choisir des lieux, des traces... En collaboration avec des chercheurs d'instituts sénégalais et français, divers sites ont été choisis au Sénégal : Saint-Louis et le Gandiolet, l'embouchure du Sine-Saloum, Dakar et la Petite Côte. Il s'agit ici de témoigner de la capacité de changer face aux demandes des sociétés et aux risques environnementaux, tout en gardant son identité. Le littoral renvoie en effet à une diversité d’enjeux (occuper, aménager, protéger) et de trajectoires possibles qui sont reliées à l’imaginaire des sociétés comme aux formes d’adaptation que ces sociétés peuvent développer. Les activités côtières et les usages traduisent les divers intérêts et valeurs donnés au littoral. La diversité des aménagements est illustrée ici comme autant de lieux singuliers, de manières de façonner le trait de côte. Penser et agir sur la résilience, c’est aussi anticiper les perturbations. Mais l’incertitude, le besoin de pérenniser les réponses, jouent sur les choix sociaux et amènent à privilégier la protection de certaines activités... In fine, la manière dont le littoral et les sociétés qu’il abrite répondent ou vont répondre à des bouleversement couvre une gamme de solutions, des plus douces au plus énergiques, des plus originales aux traditionnelles revisitées. A voir également le sujet 'La brèche', plus précisément focalisé sur la région de Saint-Louis. Travail produit par la conférence internationale Résilience 2014 (Montpellier, France), réalisé en collaboration avec, au Sénégal: Alioune Kane / UCAD, Anastasie Bèye Mendy / UCAD, Awa Fall Niang / UCAD, Diatou Thiaw / UCAD, Mor Tall / UCAD, Boubou Aldiouma SY / UGB, Amadou Abou SY / UGB. En France: Martine Antona / CIRAD, Aurélie Botta / CIRAD, François Bousquet / CIRAD, Nicole Lautrédou-Audouy / CNRS, Ywenn De La Torre / BRGM