« Aujourd’hui, si quelqu'un veut connaître le régime politique, économique et social qui nous domine et nous étrangle ; si quelqu'un veut sentir, dans son amplitude, l’exploitation et les injustices contre des milliers de Josés, Marias, Séverinos et Conceicões, il suffit de connaître la vallée du São Francisco. » Député Mansueto de Lavor, 1983. Avant d’être le São Francisco, le Velho Chico ; le plus grand fleuve du Brésil était Opara ; le ‘fleuve-mer’, en tupi-guarani. Principale artère de la colonisation de l’intérieur du pays, il est aujourd’hui encore un fleuve symbole. Son cours est chargé d’histoire, de sang, de légendes, de vie… Descendre le São Francisco, qui pourrait en 2004 devenir patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est côtoyer la diversité humaine et culturelle d’un des pays les plus inégalitaire du monde. (voir également: 'Le São Francisco coule encore...')