En me promenant à pied dans la campagne du Nordeste brésilien, je prends le temps de la rencontre. Je cherche à fixer une double étrangeté: celle de mon regard d’étranger sur des personnes inconnues il y a peu, et celle du regard qui m’est rendu. Cette approche permet de s’imprégner lentement, et de devenir le spectacteur incongru d’un quotidien qu’il m’est donné de voir.