Le sténopé est un principe simple. On fait entrer de la lumière dans une boîte noire par un trou minuscule. On y place un papier photo sensible à la lumière. On obtient après développement une image en négatif, que l'on peut ensuite passer en positif. Les photos ainsi obtenues dépendent grandement des caractéristiques de la boite : en faisant plusieurs trous, les images vont s'accoler, se superposer. En tordant le papier, l'image obtenue va être déformée… A chacun de construire sa boite en fonction du matériel dont il dispose et/ou du résultat qu'il souhaite obtenir... On peut imaginer ce qui va être représenté. On peut calculer le temps de pose idéal. Mais on ne sait jamais précisément à l'avance ce que cela va donner… L’image n’est en outre pas d’une netteté absolue, elle est comme un portrait sensible, impressionniste, de la portion du monde qu’on choisit de fixer sur un papier. Il s'agit de laisser de la place au hasard. De se laisser porter entre rêve et réalité. Ce flottement onirique peut être de plus une belle porte d'entrée sur l'écriture...

Quelques exemples: -Résidence "Nature sensible" au Lycée Professionnel Agricole Charles Marie de la Condamine - Pézenas (34), 2006. En collaboration avec Pierre-Loïc Aubert, enseignant en Education socio-culturelle. 

-Résidence "Ecriture de lumière" au lycée professionnel Charles de Gaule de Sète, 2010. En collaboration avec Noura El Ghayati, enseignante en lettres-histoire, travail texte/image sur le thème du 'portrait déformé'.

 -Projet texte/image "L'école de mes rêves, l'école de mes cauchemars" au lycée professionnel Léonard de Vinci, 2011. (en collaboration avec Emilie Crouzet, enseignante en Arts plastiques, et Anne Desdouvries, enseignante en Français)

 -divers ateliers et stages (Pôle Culture Faculté Montpellier 2, centre aéré de Laverunne (34), lycée Jean-Monnet (Montpellier), pôle culturel Djarama (Sénégal)...)



Travaux personnels en sténopé:
 -série "fuites" - onglet "archive"